Chaque année, l’Europe débloque plusieurs milliards d’euros pour financer l’innovation. Des programmes comme Horizon Europe, EIC Accelerator, ou LIFE ciblent les technologies de rupture, les projets à fort impact, les ambitions industrielles durables.
Et pourtant… Trop peu de startups françaises s’en emparent.
Un gisement d’opportunités encore largement méconnu
Ces dispositifs financent des projets dans des domaines clés :
• Deeptech
• Intelligence artificielle
• Greentech & transition écologique
• Santé & biotechnologies
• Industrie du futur
Ils proposent des subventions non dilutives allant jusqu’à plusieurs millions d’euros. Certains combinent même financement public et equity via des instruments mixtes. Mais dans les faits, l’accès reste marginal pour la majorité des startups françaises.
Des freins persistants (mais surmontables)
Plusieurs facteurs expliquent cette sous-utilisation :
• La complexité perçue des dossiers et des critères d’éligibilité
• Une barrière linguistique (dossiers en anglais, interactions avec Bruxelles)
• La méconnaissance des calendriers et des priorités thématiques
• Le manque de relais identifiés pour être accompagné efficacement
Résultat : des startups hésitent à se lancer. Ou y pensent trop tard, une fois le projet déjà trop mûr pour correspondre aux attentes.
L’Europe : une compétition, mais surtout une stratégie
D’autres pays, comme les Pays-Bas, l’Allemagne ou les pays nordiques, performent bien mieux en matière d’accès aux financements européens.
Pourquoi ? Parce qu’ils intègrent très tôt cette logique de financement européen dans la stratégie des startups. En France, le réflexe reste très centré sur les dispositifs nationaux : Bpifrance, Régions, PIA… Utile, mais souvent insuffisant pour les ambitions à échelle européenne ou mondiale.
Des exemples qui prouvent que c’est possible
Certaines startups françaises s’en sortent très bien. Elles lèvent 2 à 5 M€ via l’EIC, complètent avec une levée VC et accélèrent leur industrialisation. Les points communs ?
• Une anticipation stratégique
• Un projet aligné avec les grandes priorités européennes
• Et surtout : un accompagnement solide et spécialisé
Changer de réflexe : détecter plus tôt, s’entourer mieux
Les appels européens ne sont pas réservés aux grands groupes ou aux consortiums universitaires. Une startup innovante, bien accompagnée, peut y accéder seule ou en partenariat. La clé, c’est :
• Identifier les bons guichets dès la phase d’idéation
• Structurer un projet qui coche les cases européennes
• S’entourer de partenaires qui maîtrisent les mécaniques et les attendus des jurys européens
Conclusion : c’est une question d’ambition, pas de taille
Les financements européens ne sont pas hors de portée. Ils demandent de la méthode, de la vision, et du soutien. Mais pour les startups qui veulent scaler en Europe ou s’attaquer à des défis technologiques majeurs, ils représentent un levier stratégique incontournable.
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