Quand ta startup passe du stade d’amorçage à la phase de croissance, les besoins financiers explosent. Tu dois recruter, accélérer ton développement commercial, investir en R&D… Et la question se pose : comment financer cette nouvelle étape sans perdre en agilité ?

Souvent, les entrepreneurs pensent qu’ils doivent choisir entre lever des fonds privés ou solliciter des aides publiques. En réalité, la combinaison des deux peut devenir une arme redoutable pour soutenir ton développement.
 

Pourquoi combiner private equity et financement public ?

Le private equity, c’est avant tout une injection de fonds propres. Des investisseurs entrent au capital, apportent du cash et, parfois, de l’expertise. C’est un formidable levier pour structurer ton entreprise, recruter et viser plus haut.

Mais lever des fonds a un coût : tu ouvres ton capital et acceptes une dilution. C’est là que les financements publics viennent rééquilibrer la balance.

Les subventions, avances remboursables ou prêts à taux préférentiels te permettent de :

• limiter ta dilution,

• sécuriser des financements complémentaires,

• rassurer tes investisseurs privés en montrant que ton projet bénéficie d’un soutien institutionnel.

En clair, chaque euro levé auprès d’un investisseur peut être démultiplié par les aides publiques. Tu réduis ton risque et tu accélères ton plan de croissance.
 

Comment articuler concrètement les deux leviers

L’articulation se fait autour d’un mot clé : timing.

• Avant la levée de fonds : tu peux mobiliser des aides publiques pour prouver la crédibilité de ton projet et sécuriser des premières ressources. Cela rassure tes futurs investisseurs, qui voient que tu sais déjà aller chercher du financement.

• Pendant la levée : mets en avant ta capacité à bénéficier d’aides publiques dans ton business plan. Les investisseurs comprennent alors que leur mise de fonds sera amplifiée.

• Après la levée : tu peux utiliser les financements publics comme effet de levier. 

Par exemple, certaines aides exigent un co-financement : ton apport en equity devient la clé pour débloquer plusieurs centaines de milliers d’euros supplémentaires.

Exemple type : la startup deeptech

Imagine une startup deeptech spécialisée en IA appliquée à la santé. Elle lève 2 millions d’euros auprès d’un fonds de private equity.

Avec ce tour de table, elle est éligible à plusieurs dispositifs publics :

• une subvention régionale pour financer ses recrutements en R&D,

• un prêt à taux zéro de Bpifrance pour accélérer son industrialisation,

• un programme européen Horizon Europe qui vient cofinancer son projet de recherche.

Résultat : sur 2 millions levés en equity, la startup peut mobiliser jusqu’à 1,5 million supplémentaire en aides publiques. Son plan de croissance prend une toute autre dimension, sans dilution additionnelle.

En résumé

Private equity et financements publics ne s’opposent pas. Bien au contraire : ils se complètent.

L’equity apporte la puissance financière et la crédibilité auprès du marché. Les aides publiques viennent limiter ta dilution et amplifier ton effort d’investissement. La clé, c’est d’orchestrer le bon timing et de savoir naviguer dans les dispositifs disponibles. Ceux qui réussissent cette combinaison gagnante accélèrent leur croissance, tout en préservant leur capital et leur agilité.

Tu réfléchis à lever des fonds ou à mobiliser des financements publics pour ta startup ?

Chez BTD Consulting, on accompagne les entrepreneurs à structurer ce double levier et à maximiser leurs chances de succès.